Skip to content

Bienvenue aux Thermes de La Preste, commune de Prats de Mollo La Preste, station thermale et climatique

La connaissance des sources thermales de La Preste est très ancienne. Prats de Mollo La Preste a fêté les 1000 ans de sa fondation en 1982. Selon les historiens de la station, on trouve mention des bains dès 1302 et de patients curistes dès 1340.

L’intérêt particulier de l’eau thermale Apollon dans le domaine urinaire est souligné au début du XVIIIème siècle (Dr Coste & Marcé de 1714 à 1734). Entre 1878 & 1889 François Berny, un remarquable médecin originaire de Prats de Mollo – La Preste, précise les caractéristiques principales de la cure thermale : meilleures indications, durée, modalités de la boisson, soins, réaction thermale etc…
Ces données sont pour certaines toujours d’actualité.

Les indications uro-néphrologiques actuelles du traitement thermal de La Preste sont :
• les infections récidivantes du tractus urinaire: cystites, pyélonéphrites, prostatites,
• les hypertrophies prostatiques ne relevant pas de la chirurgie,
• les coliques néphrétiques à répétition, hors indications chirurgicales ou de lithotritie.

Ces indications s’expliquent par l’origine purement biologique de certaines infections (1) et par les propriétés particulières de l’eau thermale, détaillées ci-dessous. La Preste est la seule station européenne possédant des indications justifiables médicalement en infectiologie urinaire et en matière d’adénome prostatique.

Les cystites récidivantes sont un bon exemple de ces infections. Le traitement antibiotique de la crise isolée de cystite est bien codifié et d’excellente efficacité. La prise en charge des cystites récidivantes est beaucoup moins claire. La chirurgie n’est pratiquement jamais nécessaire.

Les pyélonéphrites récidivantes qui tirent bénéfice de la cure thermale sont les infections actuellement classées “infections simples”, sans signe de gravité (2). Si le traitement de la crise aiguë est bien établi, l’attitude en présence de récidives rapprochées reste discutée.

Les prostatites qu’elles soient aiguës, chroniques ou abactériennes (3) tirent avantage de la cure. Indication première, les formes aiguës récidivantes obtiennent les meilleurs résultats. En l’absence d’infection (syndrome douloureux pelvien, anciennement prostatodynie) ou en cas de prostatite chronique, les résultats prévisibles sont moindres mais restent appréciés des patients, en raison de l’effet antalgique prolongé de la crénothérapie.

Toutes ces infections récidivantes ont en commun un impact marqué sur l’existence des patient(e)s et leur qualité de vie. Elles comportent aussi un risque notable d’effets secondaires dus à une consommation médicamenteuse importante, laquelle facilite l’apparition de germes antibio-résistants. Ces infections sur appareil urinaire normal ou sub-normal (c.-à-d. présentant des anomalies non responsables des infections, par exemple des kystes rénaux) constituent les indications par excellence de La Preste, celles où les meilleurs résultats sont obtenus.

Les coliques néphrétiques à répétition, plus ancienne indication de la station, s’améliorent après cure de façon manifeste, y compris en présence de calculs caliciels résiduels.

Les hypertrophies prostatiques bénignes sont une étonnante mais fort ancienne indication de La Preste – plus de 150 ans. Les effets mesurables du traitement thermal sur les paramètres mictionnels (débitmétries) ont été mis en évidence lors d’hypertrophies modérément obstructives de la glande. Le mécanisme de cette action s’avère très classique.

*****

Les résultats présentés sur ce site sont basés sur des dossiers parfaitement documentés. Ils sont issus d’une double analyse: analyse directe per-protocole (mentionnée PP), et en intention de traiter (ITT), cette dernière tenant compte des sujets perdus de vue. Les données d’examens cyto-bactériologiques urinaires (ECBU), non reprises ici, confirment les résultats cliniques présentés.

*****

(1)  Stamey T.A : Pathogenesis and treatment of Urinary Tract Infection. 1981, 612 pages. Williams & Wilkins édit. Baltimore.
(2)  Recommandations de la S.P.I.L.F. (Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française) : infectiologie.com/fr recommandations.html, 2015.
(3)  Bergan T et al. : Urinary Tract Infections, 1997. 142 pages. Karger édit. Basel.