Les pyélonéphrites
Résultats de la cure : Une amélioration nette est enregistrée durant la première cure et après celle-ci, comme lors des cystites.
L’étude de 151 curistes relève une diminution du nombre de crises de pyélonéphrite (-83 %) durant la première cure. Durant l’année qui suit cette cure, le nombre de crises diminue d’environ 50 % par rapport à l’année précédant la cure. L’analyse PP montre une diminution de 3,8 crises par an en moyenne avant cure à 1,5 crise après cure. L’analyse ITT relève une diminution de 3,8 à 2 crises par an en moyenne (toutes ces différences étant significatives).
Une deuxième cure produit une amélioration supplémentaire d’environ 30 % (en moyenne 1 crise / sujet / an pour les mêmes curistes). La consommation antibiotique baisse parallèlement.
Proposition d’explication : C’est le même processus d’adhérence décrit ci-dessus qui est en jeu lors d’infections rénales sur un tractus urinaire normal (1). La même action anti-adhérence de l’eau thermale explique donc les résultats observés. Les similitudes entre les groupes de pyélonéphrites et cystites analysés ici sont frappantes (bactériologie urinaire, bilan radiologique normal ou sub-normal, prévalence féminine, normalité de la fonction rénale, et surtout évolution clinique).
En l’absence de reflux vésico-rénal détectable (vérifiée chez tous ces curistes), l’alternance des tableaux cliniques infectieux est en effet très fréquente dans les deux groupes, les cystites constituant bien sûr la manifestation clinique majoritaire dans le groupe des cystites, comme les pyélonéphrites pour le groupe des pyélonéphrites.
(1) Stamey T.A : Pathogenesis and treatment of Urinary Tract Infection. 1981, 612 pages. Williams & Wilkins édit. Baltimore.
Boisson – Bains – Irrigations vaginales – Entéroclyses au besoin – Douches